L’Association souligne des lieux rappelant leurs ancêtres Antoine Drapeau et Charlotte Joly ainsi que leurs descendants au moyen de dénominations, de plaques et de panneaux d’interprétation. Il existe d’autres lieux significatifs qui rappellent la présence de descendants ou qui portent le patronyme Drapeau.
Merci de nous en informer si vous connaissez d’autres lieux significatifs qui pourraient être commémorés ou portés à la connaissance de nos membres.


Clocher église Notre-Dame Fontenay

FRANCE

FONTENAY-le-COMTE (Vendée) – clocher (XVe s.) de l’église
Notre-Dame vu de la place Viete où a été baptisé
l’ancêtre des Drapeau d’Amérique en 1648.
 
 
 
 
 
 
 
 


 
 
ANTOINE DRAPEAU a été inhumé dans le premier cimetière de Beaumont, le 23 août  1717 à l’âge de 69 ans et 8 mois. Ce cimetière occupait l’espace à gauche de l’église et sous la chapelle.

Sépulture Antoine Drapeau.
Photos de Nicole Drapeau

 



mosaique Ste-Famille
Photos de Nicole Drapeau

SAINTE-FAMILLE, ILE-D’ORLÉANS

En 2008, plusieurs familles souches ont voulu souligner ensemble le 400e anniversaire de la ville de Québec en organisant ce rassemblement conjoint qui a regroupé plus de 300 personnes.

Les fêtes ont débuté dans le Parc des Ancêtres par le dévoilement d’une plaque commémorative, où l’inscription suivante a été gravée : « Cet érable, arbre souvenir du 400e anniversaire de la fondation de la ville de Québec rend hommage à des familles pionnières de l’île d’Orléans ». Suivent les noms de 18 pionniers qui ont foulé le sol de l’île à leur arrivée en Nouvelle-France.

Le nom de notre ancêtre, Antoine Drapeau, y est inscrit. Notons qu’Antoine fut employé sur la terre concédée à Antoine Pépin dit Lachance de 1665 à 1669, à l’île d’Orléans. Le 20 août de cette année-là, il épouse Charlotte Joly à la paroisse Sainte-Famille et ils iront s’établir à Berthier-sur-Mer, puis après à Beaumont.


Le seigneur Joseph Drapeau à l’Île d’Orléans
En avril 1800, la moitié de la seigneurie de l’île d’Orléans est mise en vente par enchère publique.
Le 9 mai 1800, « la dite vente est faite au sieur Joseph Drapeau marchand à Québec pour 317 livres et 10 schellings (soit environ 1 270,00$).
L’achat fait par Joseph est décrit comme suit au contrat notarié: « … Ia moitié au total de la seigneurie de l’île d’Orléans est composée des paroisses Saint-Laurent et Saint-Pierre (la paroisse Sainte-Pétronille n’existait pas à ce moment) et de telles parties des paroisses Saint-Jean et Sainte-Famille où se trouve le milieu au travers de ladite île (le chemin du Mitan) et de deux moulins à Saint-Pierre et de deux moulins à Saint-Laurent. »
Au décès de Joseph en 1810, son épouse Marie-Geneviève Noël hérite de ses biens mobiliers et immobiliers.
En 1829, les six filles de Joseph héritent à leur tour, suite au décès de leur mère.
En 1858, les Demoiselles Drapeau vendent le moulin et autres biens situés à Saint-Laurent à François Gosselin.
L’ancien moulin à farine, datant de 1720, est devenu le chic restaurant: Le Moulin Saint-Laurent et est la propriété des familles Prémont-Lachance.
La maison seigneuriale des demoiselles Drapeau est aujourd’hui la propriété de monsieur Jean-Yves Gosselin.

Le moulin Saint-Laurent Ile-d’Orléans – 754, chemin Royal, Saint-Laurent, Ile d’Orléans

Moulin à farine datant de 1720 (gauche) et Moulin Saint-Laurent aujourd'hui (droite)
Moulin à farine datant de 1720 (gauche) et Moulin Saint-Laurent aujourd’hui (droite)

1174, chemin Royal, Saint-Laurent, Ile d’Orléans

Manoir des Seigneuresses Drapeau (gauche) et Maison des Gosselin en 2000 (à droite)
Manoir des Seigneuresses Drapeau (gauche) et Maison des Gosselin en 2000 (à droite)

 


LA PRÉSENCE DES DRAPEAU À SAINTE-LUCE-SUR-MER
156, route du Fleuve, Sainte-Luce-sur-Mer, Québec

La paroisse de Sainte-Luce est érigée en 1829 et la municipalité en 1835 en l’honneur de Luce-Gertrude Drapeau, co-seigneuresse des lieux avec sa mère, Marie Geneviève Noël de Tilly, et ses sœurs. Elles ont hérité des nombreuses seigneuries et des biens mobiliers du seigneur Joseph Drapeau.

À Sainte-Luce, le vieux moulin banal, actionné par le ruisseau à la Loutre, a résisté au temps. Les habitants de la seigneurie se devaient d’aller y moudre leur grain. Devant les réclamations des censitaires, Luce Drapeau fut obligée de remplacer un premier moulin en état de détérioration avancée. Il fut terminé en 1850. Le moulin fonctionna jusqu’en 1926. Aujourd’hui il a une fonction touristique.

Luce Drapeau et moulin banal
Le moulin banal en 1850 (gauche) et le moulin aujourd’hui (droite)

 

Plaque de la halte du Moulin Ste-Luce.
Photo de Thérèse Drapeau.

 

Le 15 août 2015, l’Association des familles Drapeau a dévoilé une plaque en l’honneur de Luce-Gertrude Drapeau
. On peut y lire: «La paroisse de Sainte-Luce, érigée en 1829, est nommée en l’honneur de Luce-Gertrude Drapeau, fille du seigneur Joseph Drapeau. Le moulin de pierre actuel, construit en 1850, à la suite de pression de ses censitaires, remplace un premier moulin datant de 1803. Il moudra les grains jusqu’en 1926.»

 

 

 

 

 

Les 15 août 2015, grâce à l’initiative de Claire Drapeau, résidente de Ste-Luce, le maire Monsieur Paul-Eugène Gagnon avec l’appui du Conseil municipal a inauguré la Halte Luce-Gertrude-Drapeau et l’Association des familles Drapeau y a dévoilé une plaque honorant la mémoire de Luce-Gertrude Drapeau, co-seigneuresse des lieux.

Photos de Nicole Drapeau
Photos de Nicole Drapeau

 


PLACE FLAVIE-DRAPEAU, À SAINTE-FLAVIE, GASPÉSIE

Place-Flavie-DrapeauLa paroisse Sainte-Flavie fut érigée en 1829 et devient municipalité en 1835, nommées ainsi en l’honneur de Flavie Drapeau. Celle-ci était co-seigneuresse des lieux avec sa mère et ses sœurs, héritières du seigneur Joseph Drapeau, décédé en 1810.

En face de l’église, sur le bord du fleuve, la municipalité a érigé un parc auquel il a donné le nom de Place Flavie-Drapeau. Une enseigne nous informe à ce sujet. À chaque été, Sainte-Flavie devient un haut lieu pour les arts avec exposition au vieux presbytère.

 

 


MAISON JOSEPH DRAPEAU, 33-37 SAINT-PIERRE, PLACE ROYALE, QUÉBEC
Maison Joseph Drapeau-Québec

 


LE PARC JEAN-DRAPEAU

Jean Drapeau a été nommé membre à vie de l’Association. On le voit ici en compagnie de Bertrand Drapeau, fondateur et historien de l’Association des familles Drapeau.

L’un des plus illustres descendants d’Antoine et Charlotte est certainement Jean Drapeau, maire de Montréal de 1954 à1957 et de 1960 à 1986.

Sa réalisation la plus durable et reconnue est certainement l’Exposition universelle Terre des Hommes tenue en 1967. L’île Notre-Dame, créée de toutes pièces, et l’île Sainte-Hélène qui fut agrandie aussi à partir des résidus de la construction du métro, ont alors accueilli des millions de visiteurs. Après la clôture de l’Expo 67’, le site survécut plusieurs années sous le nom Terre des Hommes. La plupart des installations d’Expo furent ensuite démantelées et l’île Notre-Dame fut réaménagée en parc. On y tint aussi les Floralies internationales de Montréal en 1980 et il subsiste encore le Jardin des Floralies ouvert toute l’année. En 1999, le Parc des Îles de Montréal est rebaptisé Parc Jean-Drapeau en hommage à l’ancien Maire de Montréal, Jean Drapeau, qui fut à l’origine de l’Expo 67.

Jean Drapeau a été nommé membre à vie de l’Association. On le voit, sur la photo à droite, en compagnie de Bertrand Drapeau, fondateur et historien de l’Association des familles Drapeau.

Une nouvelle Terre des Hommes est née et en 1967, les îles Notre-Dame et Sainte-Hélène furent les hôtesses de l’exposition universelle de Montréal.

 

Parc Jean-Drapeau sur l'Ile Sainte-Hélène à Montréal.


Autre lieux de mémoires