ACADIE
chers cousins d’Acadie,
chers cousins ontariens et de l’État de New York,
chers parents,
Permettez-moi de me présenter. Je suis Hébert Arsenault, fils de Patrick F. Arsenault et d’Eugénie Drapeau. Ma mère était l’arrière-petite-fille de Justin Drapeau, le pionnier de Balmoral.
J’aimerais, chers amis, vous parler quelque peu de Balmoral et de ses habitants en vous faisant les allées et venues de notre fier pionnier Justin et de son épouse Marguerite Porlier.
Justin et Marguerite
Remontons dans le temps. En 1665, Antoine Drapeau quittait la France pour le Canada, profitant d’une occasion favorable et prometteuse afin de se trouver un nouvel endroit où il ferait bon vivre. Son voyage se termina à l’île d’Orléans, au Québec, où d’abord il s’établit.
Environ deux cents ans plus tard, peu avant 1845, un descendant d’Antoine Drapeau, nommé Joseph-Justin, quitte le Québec et vient s’installer au Nouveau-Brunswick, plus précisément à Lily Lake, région de Campbelton. Il fréquente Marguerite. Ces derniers s’épousèrent en mai 1845 en l’église Ristigouche, Pointe-à-la-Croix, province de Québec.
Fait digne de mention : pendant que le prêtre bénissait l’union de ce jeune couple, la modeste maison à Lily Lake qui était leur propriété et qu’ils projetaient d’habiter après la messe nuptiale, fut rasée par le feu. La jeune épouse entraîna son mari sans logis chez ses bons parents à Charlo, et de là, vers les années 1850, ce jeune couple et leurs deux fils, Joseph et Johnny, furent les premiers à s’aventurer dans cette vaste forêt, près de Charlo. Ce coin de pays allait devenir, pour la première fois, habité par des humains. L’endroit reste innommé pour quelques années.
Justin et Marguerite défrichèrent la terre et bâtirent leur maison. Ils eurent, bien entendu, d’autres enfants. Le premier né sur le sol de cette nouvelle colonie fut Laurent, père du défunt Isidore Drapeau que plusieurs personnes ici présentes ont connu. Ensuite naîtront Louis-David, Pierre, Mary, Délima, Alexandre, Flora et Marguerite, ancêtres de tous les Drapeau du Nouveau-Brunswick.
Balmoral à ses débuts
Au fil des ans, dans ce coin de pays, s’ajoutèrent graduellement aux Drapeau des Arsenault, des Leblanc, des Poirier, des Savoie et d’autres noms typiquement français et acadiens. C’est seulement au début des années 1870 qu’arriva le premier contingent d’immigrants anglais et écossais sur le navire « Caspian ». Ils s’établirent ici, eux aussi. C’est en souvenir du château de Balmoral, résidence de leur Majesté britannique, que ces Écossais donnèrent le nom de Balmoral à cet immense et magnifique plateau qui est aujourd’hui la prospère municipalité que nous habitons avec fierté.
Ces immigrants anglais et écossais, ne connaissant ni le climat, ni la manière de cultiver cette terre étrangère, se décou- ragèrent vite, déménagèrent ailleurs ou retournèrent dans leur pays d’origine. Pendant ce temps, les Drapeau, les autres Français et Acadiens firent preuve de courage, d’énergie et de ténacité. Ils défrichèrent, cultivèrent la terre et élevèrent des animaux. Balmoral prenait de l’expansion.
Pour ceux et celles qui se laissent facilement impressionner par les statistiques, écoutez bien celles-ci, relevées de documents officiels de l’époque. En 1875, il y avait à Balmoral : 232 personnes, 44 maisons, un magasin général, 26 granges, 4 chevaux, 11 vaches, 13 moutons et 25 truies. L’évalua- tion moyenne de ces maisons était de 100,00$ chacune.
Agriculture et industrie forestière
Jusqu’en 1939, Balmoral était un village essentiellement agricole. On y trouvait également plusieurs petites industries. Graduellement les fermiers abandonnèrent la culture de leurs terres pour aller travailler à l’usine de pâte et papier de Dalhousie, occupation beaucoup plus lucrative. L’activité agricole s’effrita peu à peu.
Présentement l’industrie forestière prend le dessus à un point tel qu’elle forme actuellement un secteur primordial de notre économie. On trouve aussi chez les gens de Balmoral une diversité de professions.
Ici, je me permets d’ouvrir une parenthèse. «Cette 2e guerre mondiale, tout comme la 1ère d’ailleurs a endeuillé de nombreuses familles de Balmoral. Certains ont eu la chance de revenir en sol canadien. Aujourd’hui, nous avons ici présents trois valeureux soldats qui ont combattu pour sauvegarder notre liberté. Chers amis, je vous présente oncle Albanie Drapeau, oncle Alphé Drapeau et cousin Laurent Drapeau. Nul doute que sur le champ de bataille ces braves hommes portaient fièrement et très haut notre drapeau en pensant à leur pays, à leur village, à leur famille.»
Balmoral est un village francophone à 99%. Il fut incorporé en 1972 avec comme premier maire, nul autre que monsieur Lauréat Drapeau qui est parmi nous ce soir. M. Lauréat…
Comme vous pouvez le constater, Balmoral a une belle histoire à laquelle les Drapeau ont grandement contribué. Ils étaient, tout comme leurs voisins francophones qu’ils côtoyaient, des pionniers qui portaient haut en leur cœur l’étendard de l’honneur, de la fierté, du courage et le souci de passer aux générations futures leur volonté de vouloir vivre dans le respect des autres et des lois établies. Ils étaient ici pour rester !
Chers amis, sachez que chez-nous, c’est chez-vous.
Voici l’histoire de Joseph Drapeau dit Justin….
Remontons dans le temps… En 1665, Antoine Drapeau quitte la France pour le Canada. Son voyage se termine à l’Île d’Orléans, au Québec. Il est le premier Drapeau à s’établir en terre canadienne. Environ 200 ans plus tard, un descendant de ce même Antoine, nommé Joseph Drapeau dit Justin quitte le Québec et s’installe au Nouveau-Brunswick, plus précisément à Lily Lake, région de Campbellton. Il fréquente Marguerite Porlier dit Poirier de Charlo. Ils se marient en mai 1845 à l’église de Ristigouche, Pointe-à-la-Croix, Québec.
Fait digne de mention… Pendant que le prêtre bénissait leur union, la modeste maison à Lily Lake, qui était leur propriété et qu’ils projetaient habiter après leur messe nuptiale, fut rasée par le feu. La jeune épouse entraîna son époux Justin sans logis chez ses bons parents à Charlo où ils demeurèrent pendant quelques années.
Vers 1850, Justin, Marguerite et leurs 2 enfants, Joseph et Johnny, s’aventurent dans une vaste forêt, près de Charlo. Ils y défrichent la terre et bâtissent leur maison. Ils eurent, bien entendu, d’autres enfants qui sont les ancêtres de tous les Drapeau de notre région. Un fils, Louis-David, déménage aux États-Unis. Nous avons donc des cousins lointains dans ce pays voisin. Un de leurs fils, Laurent, fut le premier enfant à naître sur le sol de cette colonie encore innommée. Ce Laurent, fils de Justin, est le père de feu Isidore Drapeau, le grand-père de monsieur Lauréat Drapeau ici présent.
Le 13 août 1855, Justin Drapeau acquiert 100 acres de terre dans notre village. Il est le premier canadien- français à enregistrer officiellement une terre à Balmoral. Justin Drapeau est décédé le 13 février 1887.
Justin, comme tous les pionniers de langue française qu’il côtoyait, portait haut en son cœur l’étendard de l’honneur, la fierté, le courage et le souci de passer aux générations futures sa volonté de vivre dans le respect des autres et des lois établies.
Mesdames, Messieurs, nous sommes convaincus que la détermination, l’entreprenariat et le courage de Justin Drapeau justifient le choix du nom de « Salle Justin ».
C’est aussi un hommage à tous les entrepreneurs de Balmoral qui, comme Justin, entreprennent des projets, relèvent des défis et exploitent leur plein potentiel en voulant bâtir leur avenir, ici à Balmoral.
ÉTATS-UNIS
The Ladies of St. Jude Catholic Church in Gun Barrel City, Texas published this cookbook. This is a major fund raiser for the ladies who take care of the interior of our Church paying for flowers, altar linens, vestments and donate money to the Resource Center and Community Food Pantry which helps needy families.
As chairman of the cookbook committee I wanted to make this cookbook appealing to many people, and I used the view from my porch of the lake for the cover. The committee requested recipes from our parish members, families and friends. Bertrand Drapeau sent us three of his favorite recipes to join recipes we received from many states and some countries. People have said this is a beautiful book and has wonderful recipes.
The books are available to anyone interested for $10 per book + $3 (shipping) US Funds. If 3 or more books are purchased and sent to the same address, the book cost is $8 US + $2.50 (shipping) per book. My email address is flan@tvec.net.
Payment would be sent to:
Yvonne Drapeau Flanigan, chairman
146 Redondo Drive
Mabank, TX 75147
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Ronald Drapeau
I just read in the business section today that « Callaway Golf Co., the largest U. S. golf club maker has elected RONALD DRAPEAU chairman to succeed the late founder. Mr. Drapeau, 54, joined the company based in Carlsbad, California in 1996.
Thought this was interesting, don’t often see Drapeau in the news.
Yvonne D. Flanigan
August 2001
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Donald Drapeau, multi-millionnaire
Dear Bertrand
It is good to hear from you again. I appreciate the hospitality you have shown me in the past. I just recently heard about Ronald Drapeau and I will try to gain the information you are requesting. I also would like to tell you about a first cousin of mine who is a multi-millionaire. His name is Donald Drapeau. He has made his fortune in investment and is now living in Melbourne, Australia. He has never married; so there is no one to carry down his line. He is close in age to me and his father was a brother to my father. If you would like me to pursue this further, let me know.
Sandy Drapeau Sneider, Escondido,
California
P.S. I will be changing e-mail addresses soon; so be sure to watch for the new address.
Dear Sandy,
We hope for more information about your cousin and Donald and your new e-mail
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Dave et Yvonne
Best wishes to Dave Flanigan and his wife Yvonne (Drapeau)! They celebrated their 50th wedding anniversary in June 2001 in Hawaii. Yvonne is an excellent collaborator on the Drapeau Family Bulletin. They live in Mabank, Texas.
Three Generations of Politics in a New England Drapeau Family
by William Lawrence Drapeau
Part One: Charles Drapeau
Takes on the Powerful Mill Owners
Charles Drapeau, the son of François Drapeau and Philomène (Côté) Drapeau, was born on July 20, 1865 in St. Julie, Quebec. The story about my grandfather, Charles, and his political career begins in the late 1800’s when he moved to Great Falls, New Hampshire with his father, step-mother and family. Charles mother Philomène had passed away a couple of years earlier. His father Francois married Cédulie Bergeron in Laurierville, Mégantic County, on November 28, 1883.
French-Canadians and Textile Mills
The textile mills of New England were booming and the mill owners were begging for help to enlarge their work force. They sent recruiters north circulating throughout Quebec enticing the French-Canadians to relocate to the United States for good jobs, good pay and a better way of life; none of which was true but was found out too late. Once they were here they worked long, hard days (sometimes as long as twelve to fourteen hours a day) in extremely poor working conditions and for very little pay. The mills lacked heat in the winter and were poorly lit with some parts of the mill having only a single gas lamp leaving its employees working in cold, dark conditions. Children thirteen and fourteen years of age were forced to work these long, hard hours to also enable their families to try to make ends meet. Financially, the workers were at the mercy of the mill owners and could not afford to return to Canada.
The only housing available was owned by the mill owners and rented to the workers for as long as you worked in their mill. When you ceased working at their mill, you where evicted from the house.
Charles Drapeau, 1865-1926
Charles Drapeau met Josephine Morissette, whose family had moved to Great Falls from Plessisville, Quebec, and on August 11, 1891 they were married. Charles was working at the Great Falls Manufacturing company, named after the town, it was located in and was the largest of the two mills there.
Selectman Charles Drapeau in Trouble
The mill owners attempted to control everything in town including its government and this placed Charles Drapeau in trouble with the owners and his bosses. In 1893 the town of Great Falls became a city and underwent a complete change in its form of government and at the same time changed its name to Somersworth. Charles Drapeau, a popular and outspoken citizen in the community and a member of the Democratic Party, was first elected in 1890 as a Selectman (Councilman) and was in office when all this occurred.
Charles fought to bring about much needed improvements for the city that would benefit Somersworth and its citizens, especially the French-Canadians who had long been suppressed in the community. These changes did not meet with the mill owners’ approval. Subsequently, they met with Charles Drapeau and other elected city officials in an attempt to convince them to change their plans to agree with that of the mill owners. Finally, pressure was put directly on Charles by the mill owners to force him into changing his mind. When Charles held fast to his views, he was fired from his job at the mill. As a result, he and his family were forced to leave their mill home.
Charles and His Food Market
But, by now other entrepreneurs and land developers had moved into the growing city and were building apartment houses and small stores they rented to tenants. Charles immediately rented one side of a duplex house for his young family and rented a small store which he opened as a food market.
At the next election, the administrative leaders of the Great Falls Manufacturing Company ran a slate of Republican candidates against the Democrats which included Charles Drapeau, an incumbent Selectman. Charles received the most votes of all candidates running in that election and not a single one of the mill owners’ candidates were elected. This riled the mill owners so much they decided it was time to severely punish Charles Drapeau. They opened a large mill-operated food market in competition with Charles Drapeau’s market. They ordered their employees at the mill to purchase all their goods at the mill-owned market. Charles was quickly driven out of business. He struggled through the next few years running a fish market and then a dry-goods store (clothing store).
Charles, a Democrat Candidate
Charles Drapeau continued to win election after election and kept up his fight for the hard-working poor people of Somersworth until 1900 when the majority of the mill-backed Republican Party candidates in the city were swept into office on the coat-tails of the popular Republican President William McKinley, who was running on the same ballot as the mill owners’ candidates. The mill owners threatened to fire any known Democrat employee who showed up to vote on election day. Democrat Charles Drapeau was defeated in his bid for reelection by 6 votes.
Charles became despondent. He was blackballed from employment at all the Somersworth area textile mills. His small business failed and he was no longer in public office as a Selectman to continue working for the betterment of the community and its people.
In 1901 he relocated his family to Lawrence, Massachusetts and started life anew. Upon arrival in Lawrence, he immediately obtained a job as a weaver at the largest woolen mill in the city, The Wood Mill. Having admirably served the people of Somersworth, New Hampshire in political warfare against the mill owners for over 10 years, Charles Drapeau now chose to live a quiet life in Lawrence. He passed away in 1926.
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Part Two: Albert Drapeau Challenges a Small Town’s
One-Political-Party System
Francois Drapeau`s grandson, (Alfred) Albert Drapeau, was born on February 17, 1896, in Somersworth, New Hampshire, to Charles and Josephine (Morissette) Drapeau. Albert`s saintly mother Josephine, a woman of faith, had always been a living model to her children; receiving the poor, even seeking them out as best she could to aid them with clothing and/or food. She would make children’s clothes not only for her family, but for the needy in the neighborhood. An ailing neighbor could always count on her for help and relief.
It was the way Josephine was brought up by her parents during her childhood days, in Plessisville, Canada. This trait was instilled in her children preparing them for any hardships they would encounter in adulthood. Albert learned the lessons well, for during his lifetime, he used these traits to reach out to the poor, the sick, the weak, and the less fortunate; and Albert’s own humble way, he would uplift and encourage everyone he encountered.
When Albert was five-years old, his family moved from Somersworth, to Lawrence, Massachusetts, where he lived until 1920. Growing up in Lawrence was an experience that would be invaluable to him later in life. At the turn of the century, Lawrence was a large textile city, and Albert grasped that way of life in the fast-growing city.
Albert Drapeau, 1896-1964
Albert married Grace Mullen, on January 6, 1918, and then was drafted into the US Army, to serve the remainder of World War I.
In the early 1920’s, Albert, a self-employed painting contractor, moved to Seekonk, Massachusetts, where he and his wife, Grace, raised their family of five boys. Seekonk, a small town with a population of about 3,500 residents, lacked many of the community facilities Albert was accustomed to in the large city of Lawrence.
Albert and the Seekonk Boys Club
During the late 1930’s, in his attempt to provide his five boys and their friends something to do in their idle time, Albert renovated a small barn on his property and created the Seekonk Boys Club. He furnished the Boys Club with a Ping-Pong table, a player piano, a wind-up Victrola and a horseshoe rink outside the front door. He sought out donations from the town’s businessmen and the wealthier residents, to purchase additional furnishing for the clubhouse, and to equip their newly-formed baseball team.
The size of the club grew, drawing young boys from all over Seekonk. The Boys Club was a gem and will never be forgotten by all who utilized it. It occupied many boys’ days and nights with merriment and was the envy of the larger neighboring communities. Albert and his wife Grace brought a great and memorable childhood not only to their five sons, but to all children who became a part of the Seekonk Boys Club.
World War II and Involvement in Politics
On December 7, 1941, the United States became involved in World War II. Times were rapidly changing and resulted in the closing of the Seekonk Boys Club. Albert and Grace’s oldest three children were drafted into the US Army. The other members of the Club were also called upon, to serve their country and soon, they became scattered all over the world.
Albert and his wife started a newsletter they wrote faithfully for the duration of the war, sending it to all former members of the Boys Club, to keep them current on happenings back home, as well as to relay news back and forth between the former members.
Albert joined the American Legion, an organization made up of veterans of World War I. The legionnaires helped on the home-front during the war, by becoming air-raid wardens, airplane spotters, and other needed home-front duties.
The war ended in 1945 and Albert’s involvement in Seekonk politics started. Long critical of the town’s single political party that ran unopposed every election year, Albert was determined this would not be tolerated any longer. Also, Albert had a problem with the close-knit family operation of the town’s government, where a few families not only were the local governing body, but controlled and ran every single office, department and agency of the town’s administration. He did not like what he saw and thus, by the late 1940’s, with the town’s population having increased to around 5,000 people, he and a group of concerned citizens created the Seekonk Democrat Town Committee. A two party system was something the town of Seekonk never had and the mere thought of this sent the members of the town’s Republican Party scurrying about in attempt to solidify their « little empire ».
Albert, Chairman of the Democrat Party
Albert became the Chairman of the newly formed Democrat Party and readily increased the membership with many of the World War Veterans, most of whom were members of the Boys Club prior to the war. He also brought in many of his American Legion comrades, that worked side by side with him on the home front during the World War II.
Immediately he went calling on the same local businessmen and wealthy people that financially helped him when he created the Seekonk Boys Club in the late 1930’s, asking for their help once again, in launching this new political challenge. These people were well aware of Albert’s community concern and good intentions, and readily contributed to his plans to overthrow the long-standing, one-party controlled town.
The Monthly Tattletale
With contributions flowing in, he published a monthly newspaper that was aptly called « The Tattletale », whose function was to reveal the problems in the local government and how a few families controlled every phase of the town’s government.
The Tattletale went on, month after month, explaining the urgency of a need for a change in the town’s elected officials, and exposing their closed-door policy of hiring, unwarranted spending of tax-payers money and other wrong doings.
After several years, Albert’s group was successful in winning enough elections to allow the Democrat Party to take over the majority of the town’s governing body, the Board of Selectmen (Town Council). Seekonk politics was never the same after that. Both government and politics were finally opened up to the people of Seekonk.
Albert remained chairman of his party for nearly twenty years. Never a candidate himself, he was always seeking out and endorsing good viable candidates for local office, and mustering up the needed support to get them elected.
Albert and His Influence
Albert passed away on October 26, 1964, in Seekonk, Massachusetts, the little town he loved so much. His lifetime of accomplishments were many and came without boasting or fanfare. He influenced many people during his lifetime, including the youth of Seekonk, political figures and the many people he met. For all he touched, it was a rewarding encounter and enriched their lives.
Part Three: William Drapeau is Elected State Representative in Rhode Island
The great-grandson of Francois Drapeau, I, William Lawrence Drapeau, was born on May 11, 1929 in Seekonk, Massachusetts to Albert and Grace (Mullen) Drapeau.
My love for politics began as a young boy while my father was active in politics in the little town of Seekonk. Through my father, I witnessed first hand what a determined individual could do to improve local government and the quality of life for others. I enjoyed working along with him and his Democrat Party members where they made big changes happen.
William and His Involvement in Politics
When I was old enough to vote, I decided to become more involved and joined « The Young Democrats of Massachusetts », a large organization designed to help candidates running state-wide. My effort turned to politics on a large scale working for candidates for governor and others running for state-wide office.
One of the highlights in my early political life came when I met and worked for John F. Kennedy, who was running for US Senate from Massachusetts. In my mind he was a man for the times, and I believed in him. Sadly, and all too soon, both of my political idols died, President Kennedy on November 22, 1963 and within a year my father on October 26, 1964. The two political people that I campaigned with and so much admired, each at the opposite ends of the political spectrum, one having served a large industrial nation, and the other having served in a small rural town but both with the same political philosophy and compassion for mankind were now gone from my life. My love for politics and these two men brought forth my decision to fill this void and run for public office in the near future.
William, Elected State Representative
Ten years later in 1974 and married with three children, I was living in East Providence, Rhode Island and decided the time was right to seek the office of State Representative to the Rhode Island General Assembly. Being my first attempt at public office, I felt I must put together a campaign such as my district had never before seen to guarantee my victory against the 10-year incumbent, who seemed to have a strong hold on the office. I made issue of the fact my opponent was serving on the newly created lottery commission that already had become scandal ridden and I tied him into being a part of the wrong-doings. The news media loved it and chastised the commission daily, forcing them to make changes; but it was too late for my opponent. The damage was already done. With that issue in the forefront and through the great efforts of my family and friends, I was able to be victorious.
I wish my father could have been with me on that election night for it would have been the pinnacle of his involvement in politics to be standing on the podium with me when I gave my victory speech and eulogized him and his political career while giving one of his famous quotes: « Real leaders are ordinary people with extraordinary determination. » I set out on my new venture that night with both him and that thought in mind intent to serve the people in the best way possible and never forgetting the problems and hardships my ancestors and their peers encountered throughout their lifetimes.
The Second Re-election
My second campaign for re-election was my most difficult one. The City and State Republican Parties decided to put together an all out effort to win back my seat. The seat had always been Republican and the district was known as one of the Republican strongholds. They now felt they were lax losing it two years prior and managed to put forth an extremely capable candidate who was very involved in the community. However, I had built up a following of believers during these two years and was building my base for the future. Again, through family, friends and my new political base I finished victoriously even though my opponent financially out-spent me by more than twelve to one. He even mortgaged his home to finance a part of his campaign, and when he lost, his wife nearly divorced him. The next election I ran unopposed.
During my ten years as a State Representative, my accomplishments were many and I can proudly look back at a record of accomplishments that helped improve the quality of life for the people of my state. One of the first accomplishments in my second term of office was to join in a rebellion against our own Democrat leadership in the House of Representatives. We overthrew the long entrenched political abusers of power who were over-friendly with the powerful lobbyists. We swept the entrenched leadership into obscurity and put in an entire new leadership made up of a new reform group. We immediately opened up state government with strong open meeting laws and introduced electronical-role-call voting to allow constituents to openly see how legislators vote on every issue.
I successfully led the fight to have the Rhode Island State sales tax removed from clothing, which affected the poorer people more than anyone else. I successfully introduced legislation creating a foreign trade zone at one of the major shipping ports in Rhode Island, instituted a bill limiting interest rates on credit cards, plus numerous other pieces of legislation designed to help the working class people without detrimental to the state of Rhode Island. Perhaps my greatest accomplishment while in the General Assembly came about in 1980 when the major banks in Rhode Island announced they would begin charging their credit card holders a $10. annual fee. I introduced legislation to prohibit Rhode Island banks from charging annual fees for regular credit cards as they didn’t provide services as some major credit card companies do. The powerful bank lobbyists attempted to kill my legislation. In prior years they would have been successful, but with the overthrow of the old leadership, and with my being part of the new leadership I immediately gained the necessary support to win enactment of my bill. To date, Rhode Island credit card holders have saved millions of dollars in costs for annual fees. The feeling of this accomplishment alone has been extremely gratifying.
I enjoyed immensely the opportunity I had in serving my state and meeting people from all over the country. I recall on several occasions meeting with my counterparts from Canada at regional committee meetings discussing mutual trade agreements between our two countries and talks on the Quebec hydro-power being brought into New England. But, one of my most rewarding experiences was on one August afternoon, quite some time ago, in Montreal my wife and I were graciously received by the Mayor of Montreal… our cousin, Jean Drapeau, in his office at city hall. After a lengthy discussion of politics, current events and of course Drapeau family history, were retired to the outdoor patio off his office for picture taking and enjoyment of the panoramic view of Montreal. That was a beautiful afternoon that my wife and I will cherish forever.
Upon my retirement from elected office, I have kept politically involved by being a campaign advisor or the chairman of campaigns for candidates running for public office who fit the same images set forth by my father. But, even this involvement is now waning, for my latest hobbies now are genealogy and writing of family history and historical events. Researching these keeps me busy most all of my free time but I enjoy them immensely.
William, a Man of Honor and Courage
I am sure there are hundred of Drapeau family stories out there. But, to quote Pr. Godbout`s explanation (in the December 1994 family bulletin). « It is not necessary to have prestigious title, if you want to be a man of honor, you only have to be as Antoine was, a man who believes in himself, in his family and his country. » Those words so excellently stated are a study of a great ancestor that offers guidance for all his descendants to live by.
The word we so cherish today in our family coat of arms « Honor and Courage » have no greater meaning than when we hear stories of the hardships our ancestors went through. This readily comes to mind with people like Selectman Charles Drapeau and Mayor Jean Drapeau and many others who used their influence to help the ordinary people and had to do battle with the giants, but through all those tough times we are able to save their name, … our name, … the Drapeau name. Honor and courage prevailed throughout it all. May we all live with the same honor and courage leaving our descendants one of the few things we are able to leave them, … our good name, … Drapeau.
The end…
William L. Drapeau
East Providence USA
Ronald A. Drapeau joined Callaway Golf Company in November 1996 and became President and CEO in May 2001 upon the retirement of Company Founder Ely Callaway. In August 2001, the Board of Directors elected Mr. Drapeau to serve as Chairman of the Board to fill the vacancy left by the July death of Mr. Callaway.
He served as Senior Executive Vice President of manufacturing since February 1999. He previously served as President and CEO of Odyssey Golf, a wholly owned subsidiary of Callaway Golf Company, from the time of its acquisition by Callaway Golf in August 1997 until the subsidiary was merged into the Company.
From 1993 to 1996, Mr. Drapeau was CEO of Lynx Golf Inc. in Industry, California. From 1992 to 1993, Mr. Drapeau was Senior Vice President and Chief Financial officer of Zurn Industries Inc., Lynx Golf’s parent company. From 1969 to 1992, Mr. Drapeau was employed by Joy Technologies, a leading manufacturer of underground mining equipment. Moving up the executive ladder at Joy Technologies, Mr. Drapeau was named Vice President and General Manager of Joy Technologies, Joy Fan Division in 1989.
Mr. Drapeau is a 1969 graduate of Bentley College in Massachusetts, with bachelor of science degree in accounting. He resides in Encinitas, California with his wife Patricia. They have two children: Philip and Courtney married to Tomas Fry on June 5, 1996, in Oil City, PA.
In 2002, Ron Drapeau, launched the most important collection of equipment his history with, at the head of the list, the wood no. 1 Big Bertha C-4, inordinately large at 360 cc, and the most massive of the Taylor made models.
Callaway has also put on the market the new Big Bertha irons, the straight iron Odessy White Hot 2-Ball, the new HX red and blue balls, as well as an exclusive clothing line springing from an agreement with Ashworth.
“More and more, you will see the leaders of industry offer to the enthusiasts everything it has to, in order to outfit them from head to toe under the same trademark,” claims the president of Callaway Golf, Ron Drapeau. “That’s the sum total of what’s required to remain competitive in this strong market.”
Companies would do well to follow this motto: Eventually the companies with little output will group together,” reckons Ron Drapeau, “As far as small enterprises, there always exists some, and their salvation will perhaps be to see their products endorsed or bought by serious players.”
Sneider de California. La revue Golfe-Québec. Claude A. Drapeau, 2001 Annual Report of Callaway Golf Company for the photo.
Pierre Drapeau | Marie Margoton | |
Antoine Drapeau* | Ste-Famille, Orleans Island Quebec, Canada | Charlotte Joly |
Jean-Baptiste Drapeau | Beaumont, Quebec | Perrine Lacroix |
Jean-Baptiste Drapeau | Lauzon, Quebec | Louise Bégin |
Jean-Baptiste Drapeau | Lauzon, Quebec | Marguerite Aubert |
Joseph Drapeau | Lauzon, Quebec | Angélique Létourneau |
Joseph Philippe Drapeau | Sainte-Marguerite, Dorchester, Quebec | Basilisse Turgeon |
Georges Drapeau | Kingsey Falls, Quebec | Emma Breault |
Arthur Drapeau | Ste-Rose of Lima Littleton, NH, USA | Eva Carrière |
Henry Drapeau | Claremont, NH, USA | Rose Granger |
Ronald Drapeau | Meriden, CT, USA | Patricia Aloia |
Courtney and Philip Drapeau |
* N. B. Antoine Drapeau arrived in New France in 1665. He is the Ancestor of all the Drapeaus in North America.
FRANCE
Les origines
Le nom DRAPEAU est dérivé du mot français drap utilisé au Xème siècle, lui-même venant du bas latin drappus. On retrouve également cette origine latine en ancien espagnol et portugais dans le mot trapo (drap) et en anglais dans trapping (harnachement, atour d’apparat) où le d s’est transformé en t.
Drapeau, diminutif de drap, se rencontre aussi dans le patois des vieilles provinces françaises: draipéa en Bourgogne, drapiau (lange) en Berry, drapet en Normandie et en Provence ainsi que trapillo en Espagne, trapinho au Portugal et drapello en Italie.
En patois du Marais Poitevin (Sud Vendée, Deux-Sèvres, nord Charente Maritime), le berceau des familles DRAPEAU, un drapais est un lange de nouveau-né composé de tissus rassemblés pour faire épaisseur et mieux absorbé.
A la fin du XIIIème siècle le nom drapeau signifiait un morceau de drap, des langes ou même un vêtement: « Icis venirs, icis allées (ces venues et ces allées), font as amans sous lor drapiaus (habits), durement ameigrir lor piaus ». Roman de Renart. « Il faut mettre un drapeau en double, trempé dans du syrop de roses seiches, dedans la playe. » Ambroise Paré. Au XVIème siècle il a en plus le sens d’une étoffe attachée à une hampe avec, dans cette nouvelle signification, une influence de l’italien drapello. « Mr. le Maréchal de Brissac luy donna son guidon de cent hommes d’armes et tel drapeau ne se donnait dans le temps passé et mesme d’un si grand maréchal que celuy-là, à des jeunes gens qui n’eussent fait de fort signalées monstres de leur valeur ». Brant. Au XVIIIème siècle il existait un diminutif drapelet qui signifiait petit drapeau ou petit morceau de linge. Drapelet n’existe plus mais le verbe drapeler est toujours employé dans l’industrie du papier pour défiler les chiffons avant de les mettre au pilage. Aujourd’hui le nom drapeau a conservé le sens du XVIème siècle mais il représente en plus les couleurs, les emblèmes d’une nation. On le retrouve également avec d’autres significations comme mise en drapeau (aviation), planter un drapeau (ne pas payer son dû), être sous les drapeaux (armée), le train drapeau (train rapide), ne pas mettre son drapeau dans sa poche (ne pas craindre d’exprimer ses idées). La liste n’est pas exhaustive.
Le suffixe en EAU du nom DRAPEAU
En 1949 J.LAVAUD, professeur à la Faculté de Poitiers, écrivait Le suffixe en « eau » constitue l’une des formes caractéristiques de l’antroponomymie poitevine. Bien que débordant largement la province puisqu’on le retrouve dans toutes les régions limitrophes (…), il n’en présente pas moins une densité exceptionnelle dans le Poitou et contribue à conférer à son onomastique (origine des noms propres) un aspect bien particulier. (…) D’abord affecté à des noms de baptême comme hypocoristique (intention affectueuse), le suffixe « eau », issu du diminutif latin « ellum » a été généralisé et affecte aujourd’hui toutes les catégories de toponymes.
Mais entre le IX et le XIIIème où les noms de familles se formaient et devenaient héréditaires, on ne parlait pas encore le français . Chez nous, en Vendée, on parlait le poitevin et dans ce parler le suffixe latin « ellum » ne fut pas déformé en « eau » mais en « ia », quelquefois en « éa » (comme en Bourgogne) ou même en « aé ». Ainsi capellus (bas latin), coiffure, est devenu chapia en poitevin et chapeau en français. Drappus (bas latin), drap, est devenu drapia puis drapiau en poitevin et enfin drapeau en français.
Il en a été ainsi dans les patronymes jusqu’à ce que l’ordonnance de Villers- Cotterêts de François Ier en 1539 interdise dans les actes les parlers régionaux. C’est en principe à partir de là que les noms de famille poitevins furent francisés dans les écrits maternes françoys officiels et le suffixe « ia » traduit en « eau ». Mais en principe seulement car, pendant bien longtemps, les paysans continuèrent à parler dans leur langue locale et cela, en Vendée, jusqu’au début du XXème siècle. Pour être compris et entendus, les prêtres durent également employer le patois bien après 1539 ce qui fait que l’on trouve encore jusqu’en 1750 des patronymes écrits en poitevin. (CGV H.BECHIAU 5/1987)
DRAPEAU en tant que patronyme
Le nom DRAPEAU se rencontre essentiellement en France dans le département de Vendée et ensuite dans ses départements limitrophes. C’est un nom du Poitou et surtout de l’Aunis (sud Vendée et nord Charente Maritime), vraisemblablement la plus petite des provinces françaises. Rattachée au royaume de France en 507, elle passa sous influence anglaise au XIIème siècle. Réunie à la couronne en 1271, incluse dans l’Aquitaine, donnée aux Anglais en 1360 par le traité de Brétigny, elle fut acquise définitivement par la France en 1373. Dévastée par les guerres de Religion au XVIème siècle, c’est la prise de la Rochelle en 1628 qui marqua son appartenance définitive au Royaume de France. C’est aussi vers cette époque que beaucoup de Français et particulièrement des Poitevins comme Antoine DRAPEAU, mais aussi des Charentais et des Normands, quittèrent la vieille mère patrie pour la Nouvelle France, la Belle Province devenue ensuite le Québec.
L’influence anglaise s’est longtemps fait sentir en Aunis et en Saintonge soit dans des patronymes comme Langlois ou ses dérivés, soit même dans les noms d’objet. Jusqu’au milieu du XXème siècle où les femmes de ces provinces portaient encore la coiffe, l’une de ces coiffures s’appelait « la quichenotte », contraction du « Kiss me not » anglais.
Combien de DRAPEAU en France?
Il n’est pas facile de répondre de façon précise à cette question. Une enquête faite en 1993 grâce au logiciel Généphone et à l’amabilité du Cercle Généalogique de Vendée ne donnait seulement sur la France entière que 800 foyers à porter ce patronyme. Si on retient trois personnes par foyer, les doubles inscriptions et la liste rouge on peut estimer à 3.000 (1) le nombre de personnes à s’appeler DRAPEAU. C’est peu eu égard à nos racines très profondes, c’est peu également en comparaison de nos cousins québécois qui se retrouvent aujourd’hui à plus de 4.000 descendants du même ancêtre Antoine DRAPEAU.
Où se situent les DRAPEAU?
La Vendée est toujours le « sanctuaire » des DRAPEAU mais la Charente Maritime vient directement après, puis les Deux-Sèvres. On retrouve bien ainsi le territoire de l’Aunis. Mais les DRAPEAU ont aussi immigrés en Maine-et-Loire, à Nantes en Loire Atlantique, la grande ville la plus proche, ainsi qu’à Bordeaux en Gironde. Paris et la région parisienne ont également autant de DRAPEAU que dans les Deux-Sèvres. Ensuite c’est vraiment des cas isolés, un ou deux foyers et même aucun DRAPEAU dans 41 départements sur les 95. Mais aussi curieux que cela puisse paraître on en trouve 7 dans le Var.
Et pour terminer un clin d’œil sans rapport direct avec ce qui a été écrit plus haut bien que son application et ses conséquences ont du avoir une grande importance pour nos ancêtres:
Extrait du catéchisme de 1782
Question. Quelles sont les principales fins du mariage ?
Réponse. La première est de donner des citoyens à l’Etat, des enfants à l’Eglise et des habitants au Ciel.Il est indéniable que nos cousins Québécois ont su mettre ces directives en pratique beaucoup mieux que nos ancêtres en France!
Jean-Marie DRAPEAU
Septembre 1997
(1) Nota 5/2001. Source INSEE 3400 porteurs du nom DRAPEAU en France et dans 47 départements.
Sources
« La Lettre » Cercle Généalogique Vendéeen
Lecoq-Guilbert
Monique Bourin Université Paris 1
Archives personnelles
À Monsieur Bertrand Drapeau
Association des familles Drapeau
Case postale 6 700
Sillery G1T 2W2
Le 29 août 2001
Monsieur,
Le samedi 23 juin dernier, lors de notre sortie culturelle au Pays de Pareds (situé géographiquement à 25 km au nord-ouest de Fontenay-le-Comte, berceau de votre aïeul Antoine) votre cousin Jean-Marie, fidèle adhérent de notre Cercle Généalogique Vendéen, accompagné de son épouse, me remettait avec joie un exemplaire de votre ouvrage «Provenance d’un Héritage», qui plus est, paraphé de votre dédicace.
Touché par ce geste, je l’en remercie vivement et lui promit après lecture de vous livrer mes impressions toutes personnelles. Sans plus attendre, le soir même je m’imprégnais des deux premiers chapitres avec délectation. Mais, comme vous le savez vous-même et dites fort à propos, la lecture d’un tel ouvrage n’est pas surtout celle d’un roman, mais au contraire doit être celle d’une œuvre historique à part entière où le moindre détail revêt un caractère essentiel, car puisé à la source même de l’archive.
Emporté par le fil narratif de cette attachante famille, je mis bientôt à profit les moments les plus appropriés de repos, procurés par la mouvance de quelques semaines de vacances pour lire et relire le devenir des enfants d’Antoine et de Charlotte. Arrivé au terme de cette lecture, je ne peux tout d’abord, en tant que Président du C.G.V., puis en mon nom personnel, vous remercier de votre présent qui enrichit notre bibliothèque avec l’un des trop rares témoignages concrets de l’implantation d’un Bas-Poitevin, en l’occurrence Fontenaisien, sur le sol de la «Nouvelle-France».
Historien autodidacte et généalogiste amateur passionné que je suis, je n’ose imaginer le nombre d’heures de recherche tous azimuts et de lecture que vous avez dû employer pour arriver à produire une telle étude familiale détaillée. Mais comme on dit, ici en Vendée, comme ailleurs: «La passion n’a pas de prix»; sinon celle du cœur! En symbiose parfaite avec vos ancêtres, vous avez su, par vos recherches et amour de vos aïeux, capter et faire vibrer à l’unisson la subtile onde familiale, tel l’archet sur le violon, puis par un style alerte rendre vivant chaque membre de la famille à tel point, que le lecteur novice semble prendre corps dans leur propre vécu quotidien.
Si Antoine, par l’assentiment de ses parents d’une part, et par son courage, son goût de l’aventure et son labeur d’autre part, a su transformer son rêve en réalité, et réveiller le destin qui sommeille quelque peu en chacun de nous, je n’oublierai pas d’y associer son épouse Charlotte qui par sa droiture, son amour des siens a su inculquer, malgré les aléas de la vie, les notions de foi, de valeurs et de tradition à ses enfants. En véritable pionnier, ce couple si attachant a su hisser au plus haut de la symbolique le «Drapeau de leur famille» afin que le souvenir flotte à jamais tel l’emblème d’un «Héritage» dans le ciel de ce nouveau continent, et soit planté aussi profond dans le sol vierge afin que se pérennisent et perdurent à jamais les racines des générations futures.
«Un homme né sur notre sol vendéen, ou qui a respiré l’air de chez nous, est un être de volonté que les difficultés élèvent au-dessus de lui-même et qui anime en elles l’occasion de donner sa mesure», disait le Vendéen Jean Lattre de Tassigny en 1946. Cette réflexion n’avait-elle pas déjà trouvé une application directe et parfaite, trois siècles plus tôt, en la personne du Vendéen Antoine Drapeau!
Nul doute que tous les membres de l’Association des familles Drapeau peuvent être légitimement fiers du Passé de vos ancêtres, comme Antoine et Charlotte sont tout aussi fiers de « Provenance d’un Héritage » que vous venez de consigner en un digne témoignage sentimental indélébile qu’on nomme «trésor familial».
En saluant et félicitant l’érudition du Vendéen que vous êtes, et pour qui les mots «Passé et Provenance» ne sont pas de vains mots.
Dans l’attente de découvrir les prochains chapitres consacrés aux générations postérieures, je vous prie de recevoir, Monsieur, et de transmettre aux membres de votre Association, mes sentiments vendéens
les plus fidèles et sincères de reconnaissance.
Dominique Gautron,
Président du Cercle Généalogique Vendéen
BELGIQUE
La famille Drapeau de Belgique
Une seule famille Drapeau s’enracine en Belgique. Le nom peut disparaître, car il n’y a aucun descendant mâle. Ici, lorsque l’on est marié, c’est par le père que se transmet le nom.
Entre 1865 et 1878, notre arrière-arrière-grand-père s’est installé en Belgique. Il venait de Nantes en France. Notre arrière-grand-père Georges Drapeau épouse Marie-Lisa Moers, le 7 septembre 1878, à Liège, Belgique. Ils ont eu deux enfants : Prosper-Georges et Marie.
Prosper-Georges a eu sept enfants dont Francis-Georges, époux de Lambertine, mère de Arlette et de Évelyne; Jeanne, mère de Francine Larue et Denise Drapeau-Troonbeeckx, toutes membres de l’Association.
Pourquoi la Belgique?
Notre arrière-arrière-grand-père et ses fils étaient fondeurs en cuivre, métier recherché à l’époque en Belgique. Ils ont quitté la France sans doute pour de meilleures conditions et mieux payés en Belgique.
Après son installation à Liège, la famille Drapeau a toujours demeuré dans cette ville. Nos grands-parents se sont installés à Ans, commune située à trois kilomètres de Liège.
À Ans, il y avait autrefois des charbonnages, une fabrique de confiture, des cinémas, maintenant tout cela est disparu pour faire place à des centres commerciaux, des hôtels. Il y a trois églises, plusieurs écoles, des centres sportifs, une piscine communale (en Belgique, c’est très rare de posséder une piscine privée dans sa cour). La vie st agréable à Ans.
Fontenay-le-Comte et Québec
Notre participation aux fêtes de Fontenay-le-Comte en 1995 nous a permis de trouver une grande famille, des amis. Nous gardons un excellent souvenir de ces fêtes. L’organisation était parfaite, l’accueil chaleureux, la région très belle.
Après Fontenay-le-Comte, Nous avions hâte de retrouver nos cousins québécois. En 1996, nous avons décidé de partir pour le Québec. Quatre femmes : Lambertine, Arlette, Francine et Catherine … en voiture.
Le Québec, c’est d’abord la chaleur humaine, l’amitié, la gentillesse, non seulement chez les familles Drapeau, mais aussi chez nos hôtes des gîtes du passant, des auberges où nous avons logé. Les gens sont aimables, pas stressées. Nous avons appris à connaître et à aimer leur accent particulier avec ses expressions colorées. C’est aussi les paysages merveilleux, les rivières, les lacs si nombreux, les longues distances, c’est l’espace… Tout nous a enchantées. Nous sommes rentrées en Belgique avec beaucoup de nostalgie. Robert Charlebois et Gilles Vigneault chantent : « Je reviendrai à Montréal » pour revoir les « Gens du pays », pour chacune d’entre nous c’est un espoir, un objectif. Merci à vous tous!